Le 25 janvier 2017 Educaid.be a participé à un séminaire international sur "Développement durable et autonomisation des femmes dans la société. Comment les Objectifs de développement durable peuvent-ils contribuer au renforcement de la position socio-économique des femmes?", organisé par le Conseil consultatif Genre et Développement à Bruxelles.

Dans le cadre de cette conférence, le groupe de projet EFTP d'Educaid.be a facilité un atelier sur “La contribution de la formation professionnelle et technique (FPT) à l'autonomisation (empowerment) socio-économique durable des filles”.

Contexte global

Les estimations montrent que la décennie à venir, environ un milliard plus de jeunes entreront le marché du travail, tandis qu'environ un tiers des jeunes d'aujourd'hui – la plupart des femmes – est « sans emploi, éducation ou formation » (NEET, not in employment, education or training), et que la courbe démographique est en augmentation dans plusieurs pays.

Avec les ODD 4.3 à 4.5, la communauté internationale s'est engagée à assurer un accès égal pour toutes les femmes et hommes à une éducation technique, professionnelle et supérieure abordable et de qualité ; une augmentation du nombre de jeunes et d'adultes qui ont des compétences pertinentes, y compris les compétences techniques et professionnelles, pour l'emploi, le travail décent et l'esprit d’entreprise ; et d'éliminer l’inégalité hommes-femmes dans l'éducation. A cet égard, les défis rencontrés par les adolescentes et jeunes femmes sont multiples et d'une importance cruciale.

Atelier

L'atelier était construit autour de la question centrale: “Comment les filles améliorent-elles leur position socio-économique en suivant une formation technique ou professionnelle?” Ceci dans le cadre des conclusions et recommandations de l'étude "Enhancing the contribution of the Belgian TVET programmes to girls’ empowerment," commanditée par Plan Belgique et exécutée par Lisette Caubergs en Ellen Verhofstadt (South Research).

Romeo Matsas (Plan Belgique) a présenté les conclusions et recommandations de cette étude qui vient d'être publiée. Kaat Torfs (VIA Don Bosco) et Maud Seghers (VVOB) ont présenté des cas concrets de Tanzanie et Equateur respectivement.

Avec leurs présentations, les panélistes ont essayé de répondre aux questions suivantes:

  • Quelles sont les conditions pour que les programmes EFPT contribuent mieux à l'empowerment socio-économique des filles?

  • Comment obtenir un changement sociétal des mentalités pour valoriser l'EFPT pour les filles?

  • Comment travailler, en tant qu'acteur de la coopération avec d'autres acteurs pour faire en sorte que EFPT mène à l'empowerment socio-économique des filles?

Les présentations étaient suivies par une session questions-réponses.