Marie-Sophie Waterkeyn est experte en éducation, formation et emploi auprès d’Enabel depuis février 2011, après une expérience sur le terrain avec VVOB, APEFE et Enabel. Elle est également membre du comité de pilotage d’Educaid.be depuis 2010, d’abord en tant que première coordinatrice de la plateforme qui démarrait cette année-là, ensuite pour y représenter Enabel.   

Fin juillet Sophie prendra sa retraite bien méritée et laissera sa place dans le Comité de Pilotage à sa collègue Pauline Bourtembourg. Pour nous l’occasion de se mettre autour de la table et de poser quelques questions à Sophie sur les réalisations et les défis de la plateforme.

Comment tu as vu évoluer Educaid.be depuis ton arrivée ?

La plateforme a été portée et bien mise en place par ses fondateurs issus de la DGD, VVOB, APEFE, Enabel, Plan International Belgique, Via Don Bosco, VLIR-UOS et ARES si je me rappelle bien. L'envie de tous de travailler ensemble a réussi à assurer une place appréciée, utile et reconnue dans le cercle des organisations belges et au-delà … La communication s’est professionnalisée ces dernières années, les évaluations ont bien contribué à des remises en question pour mieux coller aux défis globaux actuels.

Quels sont tes meilleurs souvenirs de toutes ces années avec Educaid.be ?  

Mes meilleurs souvenirs se situent vraiment dans la force des échanges, discussions formelles et informelles entre les membres que ce soit lors des séminaires de plus en plus élargis, ou que ce soit lors des réunions en comité plus restreint.

Quelle réalisation de la plateforme t’a rendue fière ?

Ce dont je suis le plus fière c’est que la plateforme s’est organisée pour devenir un lieu d’échange, de partage et de réflexion avec les responsables gouvernementaux. Et que les acteurs du quatrième pilier sont maintenant bien représentés au sein du Comité de pilotage.

Quels sont selon toi les enjeux pour la plateforme ?

Le grand enjeu est de rester une plateforme dont la diversité de ses membres est sa force. Il s’agit donc de ne pas s’enfermer dans un « entre-soi » d’organisations bien installées dans le financement fédéral. Une vraie place doit donc être donnée aux individus, aux organisations de la société civile, ainsi qu’aux organisations internationales. Un vrai défi de valoriser la diversité tout en préservant l’efficacité de la communication et des échanges !

Qu’est-ce qui rend Educaid.be unique selon toi ?

Educaid.be est une émanation pragmatique bien belge, avec ses différentes langues, avec ses membres aux mandats divers correspondant à ce qu’on peut nommer la ‘lasagne institutionnelle belge’.

Quel est ton rêve le plus fou ?

Mon rêve le plus fou est qu’on puisse au sein d’Educaid.be se centrer plus sur les bénéficiaires finaux de nos interventions dans nos pays partenaires. Qu’on entende plus, qu’on voie plus, qu’on se soucie plus des résultats pour les élèves, les étudiants, les enseignants, les inspecteurs, les parents, les responsables de nos projets ‘sur terrain’.

Qu’est-ce que tu souhaites à la plateforme pour l’avenir ?

Je vous souhaite de continuer sur cette lancée positive, avec Marije qui amène beaucoup d’attention efficace à tous.

Quels sont tes projets pour cette nouvelle étape dans ta vie ?

Ah des projets j’en ai peut-être trop,… Alors d’abord avoir le bonheur d’aider encore mes deux filles qui se lancent bien dans la vie, aussi terminer la maison que je construis en haut d’une colline près de la Semois, reprendre la musique et les balades et puis, bien sûr garder un engagement pour que la diversité dans le monde puisse mener à du bonheur et du bien-être pour plus d’enfants, de femmes et d’hommes, ce qui malheureusement est loin d’être le cas.

Est-ce que nous te reverrons à nos activités ?

Oui bien sûr, à l’automne je ferai ma demande comme membre individuel.

Merci pour cette interview Sophie et merci pour tout ce que tu as réalisé au sein d’Educaid.be. C’était un réel plaisir de travailler avec toi. Nous te souhaitons une bonne continuation dans tout ce que tu entreprends et espérons te revoir bientôt !